Comme le graffiti et la mosaïque, le sticker commence à se faire petit à petit une place dans le monde de l’art urbain. Très peu découvert jusqu’ici, aujourd’hui, cet art se fait connaitre à travers plusieurs villes, dont Montréal, Miami, New York. À destination du grand public, il représente un autre moyen de mettre en avant la beauté et surtout les messages élancés à travers l’art urbain.
Un art évocateur de message
Si pour les experts de l’art urbain, le sticker est un post-graffiti, pour le reste du monde, il s’agit tout simplement d’un moyen bien exploitable pour faire passer des messages dans la rue. Si dans ses débuts, cet art urbain était surtout exploité par les personnes politiques pour se faire un nom dans la société, aujourd’hui, il sert beaucoup pour orner les salles de spectacles. Il peut aussi servir pour agrémenter les clôtures, les boites aux lettres… À travers une surface d’autocollant, les artistes y compris les graffeurs l’utilisent pour dévoiler leurs œuvres. Plus pratique, plus rapide, mais surtout moins dangereux que les bombes aérosol, l’utilisation, le partage d’un sticker permet de faire parler de soi et de ses idées à travers un panneau d’affichage ou un simple mur.
Les supports des stickers dans le Street-art
Pour partager leurs œuvres, de plus en plus d’artistes utilisent le sticker. Cette fois-ci, le papier ou encore le vinyle peut servir de support. Le meilleur c’est qu’aujourd’hui, faire des échanges de stickers entre artistes est devenu une grande tendance. Par ce moyen, les créations d’un graffeur ou d’un artiste peuvent être affichées dans des endroits où ce dernier n’a même pas posé ses pieds.
Des stickers dans les rues de Montréal
Montréal fait aujourd’hui partie des villes où le collage de sticker n’est plus une grande nouveauté. Entre autres, cet art-urbain fait passer des messages sur les religions, le féminisme ou encore le capitalisme. Entre autres, des artistes comme Positive Créations font partie de ceux dont les stickers ne passent pas inaperçus.