Dans de nombreux sports, une nation ou deux dominent. L’Espagne a maîtrisé la planète foot pendant des années, les USA ne laissent que des miettes quand il s’agît de basket. Pour ce qui est du sport auto, la France est intouchable en matière de rallye. Mais qu’en est-il de la Formule 1, épreuve reine du sport mécanique ?
Deux nations, deux logiques
Sans détour, sans passage par la voie des stands. Dans un sport qui se veut parfois trop tactique, et qui échappe aux non-initiés, nous serons plus directs. L’Allemagne et le Royaume-Uni sont les nations phares quand il s’agît de Formule 1. De l’autre côté de la Manche, les titres sont légion, au nombre de 16. Les pilotes, de toutes époques, sont connus des amoureux de la discipline. James Hunt, immortalisé par le film « Rush » ou Jackie Stewart mis à l’honneur dans un clip de Robbie Willams, comptent parmi les champions britanniques. Ils sont nombreux, et le plus vaillant d’entre eux est toujours en activité, il s’agît de Lewis Hamilton avec ses trois titres mondiaux.
Outre-rhin, le bilan comptable est tout aussi acceptable. Douze titres, ce n’est pas rien ! Mais la logique est tout autre. Il n’y a pas pléthore champions, mais plutôt deux géants de la discipline avec le Baron Rouge, le recordman désormais engagé dans une lutte contre lui-même, Michael Schumacher. Ses 7 titres cumulés aux 4 de Vettel feraient presque passer celui de Nico Rosberg pour une anomalie. Pour faire simple, la Grande Bretagne a été et est présente sur les circuits distribuant les titres avec parcimonie entre ses champions. Pour l’Allemagne, on produit peut, mais de qualité. A noter que cette ascension vers les sommets a débuté dans les années 90. Histoire récente en somme.
Quelques pays forts, portées par de grands champions
Bien sûr, chaque pays possède ses pilotes d’exception. Bien que certains achètent une présence dans l’élite grâce à des partenaires privés, la pratique n’est pas à fustiger. Ce n’est pas nouveau, et cela n’enlève pas le mérite à ces sportifs capable de prouesses techniques et physiologiques. L’exemple même de ce modèle, c’est Niki Lauda. Arrivé avec des valises pleines de billets, il a retourné la situation à son avantage et est devenu triple champion du monde par la suite. Ainsi, l’Autriche se retrouve assez haut placée parmi les nations fortes.
Haut placé, mais plus ou mal représentée aussi, le Brésil de feu Ayrton Senna et l’Argentine de feu Juan Manuel Fangio. Des nations historiques qui appartiennent au passé et qui ont du mal à retrouver les plus hauts cieux. Un temps, Rubens Barrichello a trusté les places d’honneur mais il a souvent été dans l’ombre de Schumacher puis de Jenson Button lors de la courte mais manifeste épopée Brawn GP.
Qui pour 2017 ?
Entre les deux dynamiques des grandes nations que sont l’Allemagne et a Grande-Bretagne, plus les forces en présences, deux hommes se distinguent. D’un côté Lewis Hamilton, de l’autre Sebastian Vettel. L’enjeu est simple, si Hamilton s’impose au terme de la saison, il aura autant de titre que l’Allemand.