Considéré comme une poésie vivante, le slam est un art d’expression praticable dans les lieux publics ou sur scène.
Les origines du slam
Le slam est initié par Marc Smith en 1984. Cet ouvrier en bâtiment, a voulu renouveler l’art de la poésie en proposant des scènes ouvertes avec la participation du public. Le mot slam signifie claque ou impact en argot outre-Atlantique. Marc Smith avoue s’être inspiré du mot Schlem ou bridge en basket ball. Les scènes ouvertes de poésie sont accessibles à tous dans tous les endroits comme les bars, les lieux associatifs et se déroulent, tels des joutes oratoires ou de rencontres. Les poèmes se font a cappella dans le cadre d’une scène sobre, sans fioritures. Le slam ne pose ni limite d’âge, ni catégorie de style. Le slameur s’exprime par la lecture, l’interpellation, le chant, le jeu de textes avec des thèmes libres ou imposés.
Les règles et la perception du slam
Les règles du slam imposent une prise de parole de 3 minutes au total. Le tout se passe en général d’accompagnement musical. En ce qui concerne les joutes de poésie, la présence d’un jury choisi parmi le public, autorise la notation des slameurs. Le Grand Slam National, le Slam Limited et de nombreuses villes organisent leurs propres compétitions. A l’international, il s’agit du IWPS ou Individual World Poetry Salm, du German International Poetry Slam et du hollandais Harlem Poetry Slam. Deux scènes parisiennes disposent de techniques qui autorisent la participation de tout le public. Ces techniques se basent sur les cartons colorés et l’applaudimètre pour l’évaluation. En matière de perception, le slam est considéré par les adeptes à titre de poésie contemporaine, d’expression orale populaire. Le slam intègre le spectacle orale populaire. Le slam intègre le spectacle oral et scénique qui se fonde sur le verbe et l’expression. Le slam constitue une relation entre l’écriture et la performance.