Cette rencontre avec une pratiquante de beatbox permet de mieux comprendre cette musique urbaine.
Les astuces et le périple de tressym beatbox
Son blaze Tressym vient de la traduction du mot chat aîlé. Tressym Beatbox est une marseillaise qui a été initiée à la compétition de beatbox par Nash en 2010. Elle a obtenu le vice championnat de la discipline en 2013 et en 2015. En matière d’entraînement, Tressym Beatbox choisit le mode solo ou le mode entre amis. A l’aide de son dictaphone, elle exerce le beatmaking avec son loopstation et quelques instruments de musique tels l’harmonica, la flûte, le djembé, le synthétiseur. Les mix musicaux avec le rock, l’opéra, la word music et la house, ainsi que le hip hop font partie de ses préparations. La concentration est primordiale avant tout concert. Les techniques de respiration continue constituent une aide précieuse. Les nouveaux sons sont compliqués à mettre en œuvre. Il faut répéter le son sans s’arrêter afin de le maîtriser et d’adapter le rythme qui convient. Pour ce faire, la mémorisation musicale est nécessaire.
L’histoire de la musique beatbox
Après l’avènement du hip hop dans le Bronx dans les années 70, le human beatbox voit le jour dans un ghetto new-yorkais. Le beatbox débute par le plagiat du son des grosses caisses, et de la caisse claire avec les lèvres uniquement. Cet évènement est un fait marquant qui signe l’avènement du beatbox dans sa forme actuelle. Les premières boîtes à rythmes électroniques font leur entrée. La côte Est des Etats-Unis voit apparaître l’émergence des MC. C’est à travers le copiage des MC que le human beatbox connaît une réelle envolée. Cette technique de boîte à rythme humaine permet aux MCs de mettre leurs phases à volonté, à l’envie. Ainsi, les MCs peuvent composer avec un rythme émanant de la bouche humaine, même s’ils ne disposent pas d’un budget conséquent pour s’offrir une beatbox classique.