Le muralisme est un mouvement artistique de réalisation de fresques sur les murs urbains.

L’origine du muralisme

Le muralisme est né au cours des années 20 au Mexique sous l’impulsion de Diégo Rivera, un peintre réputé pour ses fresques murales qui plagient le clergé. Il a privilégié les couleurs vives dans un style simple en communiquant sur la guerre civile de 1910. Il a travaillé en association avec des collègues comme José Clemente Orizio, David Alfaro Siquieros et Rufino Tamayo. Les fresques de Diégo Rivera sont exposées en partie au Palais National de Mexico et à l’Ecole Nationale d’Agriculture de Chapingo. L’expression politique qui illustre la révolution mexicaine est l’objectif principal de cet artiste. Cet art, visible par tous, met en valeur la révolution des classes. C’est l’Etat mexicain qui a commandé ces fresques pour exprimer en images l’histoire officielle du Pays.

Le muralisme est présent dans d’autres pays

De nombreux pays pratiquent également l’art du muralisme. En Belgique, Inez Oludé de Silva a peint la fresque « Les jeux et Jouets du Monde ». Sur une surface de 50m², l’artiste a réalisé une œuvre illustrant des enfants de divers pays sur fond jaune, qui jouent en s’amusant avec de nombreux jeux. Cette fresque cible la conservation du Patrimoine Culturel, ainsi que le renforcement de l’identité culturelle chez les jeunes enfants. L’Irlande du Nord comprend deux types de fresques. Les fresques loyalistes ont débuté vers 1908 à Belfast. Les fresques républicaines, nées vers les années 70, servent de support de soutien et de propagande. L’Italie possède de nombreuses fresques, sur l’île de la Sardaigne, notamment à Orgosolo et San Sperate, et qui traitent de luttes et de contestations. La République Tchèque comprend le mur de John Lennon sur Mala Strata, symbole de la dissidence politique. Les Etats-Unis sont connus pour les arts urbains muralistes de New York, Los Angeles et Philadelphie.