Le graffiti est mondialisé avec les fresques initiées et exécutées par des artistes américains et français.
Un projet franco-américain d’art urbain
Initié conjointement par le MAP ou Mural Art Program de Philadelphie, l’ambassade américaine, l’office de tourisme de Pennsylvanie, la fondation Culture France, ainsi que les banlieues de Villers le Bel, Bondy et Bagnolet, une des trois fresques a été effectuée par des artistes de Philadelphie, Psychose de Bagnolet et des résidents de Malassis. Ce projet fait suite aux émeutes de 2007 et l’incendie de la bibliothèque de Villers le Bel. Les artistes américaines David Mac Shane, Paul Santoreli et Emilie Ledieu ont exécuté des fresques murales, au sein de trois banlieues nord de Paris. Les artistes français Bernard Joisten et Alexandre Stolypine ou Psyckoze ont peint des murs de la ville de Philadelphie.
Les graffitis américains et français
Après des périodes de lutte et de répression anti-graffiti, le MAP une ONG de Philadelphie propose de réunir les artistes de rue et les habitants pour effectuer des fresques géantes et formelles. Ce modèle participatif a pour nom « Community Art ». Philadelphie compte désormais 2 700 fresques reconnues mondialement. Bagnolet est en pleine immersion en termes de graffiti. Le Mac Crew qui est installé au centre culturel Pablo Neruda et le festival Kosmopolite rassemble des artistes internationaux.
Une démarche ludique et enrichissante
Après une fresque haute en couleur sur deux cheminées d’un immeuble rue Fernand Léger de Bagnolet, les trois artistes américains ont associé les pochoirs de sportifs de David Mac Shane, avec les arabesques de Psyckoze et Paul Santoleri, Emelie a collé des mosaïques de tessons de verre. A Villers le Bel, David Mac Shane a peint un gigantesque portrait de Martin Luther King associé aux frises de dessin des élèves du collège Martin Luther King. L’école du mur de l’école maternelle de Bondy, Père Saint-Blaise, fait l’objet de la réalisation d’une ronde d’enfants avec l’association Bulle d’Ox.